Après une évolution considérable depuis les invectives de Catulle au 1er siècle avant notre ère, l’épigramme satirique prend sa forme canonique avec Martial au 1er siècle de notre ère, en acquérant une structure binaire orientée vers la pointe et en choisissant de dénoncer des types de personnages plutôt que des individus réels. Pour remettre en valeur l’épigramme satirique martialienne, souvent oubliée par la critique contemporaine, le présent volume réunit 13 contributions qui proposent des études nouvelles sur la stylistique de ce type d’épigramme, ainsi que sur sa dimension thématique et intertextuelle.